L’indicateur du coût de la rentrée illustre le coût moyen de la rentrée pour un.e étudiant.e de 20 ans en licence de géographie à l’université, sans double inscription, non-boursier.ère, vivant seul.e et décohabitant.e.
Pour les étudiant.e.s en géographie, les frais de rentrée spécifiques à la formation en géographie représentent une réelle problématique depuis quelques années. A celle-ci s’ajoute la problématique du logement et de l’attribution des bourses sur critères sociaux, récurrentes à l’ensemble des étudiant.e.s. Restreindre par des frais toujours plus importants, l’accès aux études supérieures, ou à minima de manière décente c’est impacter, à court comme à long terme la société future.
L’investissement de l’État doit se faire dans le sens de garantir l’accès à l’enseignement supérieur pour tous et toutes, cela sans distinction de moyens ou d’origine sociale.
L’enseignement supérieur se doit d’être un moyen d’émancipation de tous les jeunes, sans distinction, de développement de l’esprit critique, d’apprentissage et non pas de souffrance psychologique, de précarité financière et de contraintes. L’AFNEG continuera comme elle a toujours fait à militer pour un enseignement supérieur humaniste, démocratique et pluriel.
En plus du dossier de presse du coût de la rentrée, le bureau national de l’AFNEG s’est lancé dans une campagne de communication à propos de cet indicateur du coût de la rentrée.