L’AFNEG a pris acte de la réponse du Ministre de l’Education Nationale en date du lundi 07 décembre face aux inquiétudes des français.
Dans une vidéo publiée sur Internet, M. Châtel explique que les universitaires géographes et historiens n’ont rien à craindre de cette réforme. Pour l’AFNEG, la polémique actuelle ne relève en rien d’un simple « malentendu » mais constitue une nouvelle manifestation du mépris des pouvoirs publics pour les Lettres et les Sciences Humaines au bénéfice d’une vision strictement utilitariste du système éducatif de notre pays.Cependant, l’AFNEG note que placer l’Histoire et la Géographie au sein d’un tronc commun constitue enfin une valorisation pour ces deux matières auxquelles il convenait depuis des années de donner une place de choix au sein de l’enseignement secondaire, au même titre que le français et les mathématiques.Les étudiants en devenir que sont les lycéens doivent savoir écrire, compter, connaître le passé et se repérer dans l’espace pour mieux préparer notre avenir collectif. Le gouvernement, dont M. Châtel reste le porte-parole, s’engage dans une voie qui revient à affaiblir la part accordée aux enseignements « littéraires » (qualifiés de simples « humanités »). Pourtant, l’histoire et la géographie sont des sciences humaines et sociales, avant tout destinées à produire des citoyens éclairés et capables d’avoir une lecture critique du monde.L’AFNEG se joint à la crainte des organisations professionnelles au sujet de ces futurs bouleversements et estime qu’un volume horaire des enseignements d’histoire-géographie doit pouvoir être garanti aux côtés de la dispense de cours d’éducation civique ainsi qu’une approche plus humaine de la géographie.Nous appelons à nouveau le Ministère de l’Education Nationale à reconsidérer les modalités de cette réforme trop hâtive. L’AFNEG, en tant qu’organisation étudiante représentative experte sur ces questions, se tient à la disposition du ministère afin de contribuer à orienter cette réforme dans une nouvelle direction, au bénéfice des lycéens, des futurs étudiants et plus largement de notre société toute entière.
Source : Luc Châtel (Dailymotion)
Dans cette vidéo M. Châtel explique que les universitaires géographes et historiens n’ont rien à craindre de cette réforme. Pour l’AFNEG, la polémique actuelle ne relève en rien d’un simple « malentendu » mais constitue une nouvelle manifestation du mépris des pouvoirs publics pour les Lettres et les Sciences Humaines au bénéfice d’une vision strictement utilitariste du système éducatif de notre pays.
Cependant, l’AFNEG note que placer l’Histoire et la Géographie au sein d’un tronc commun constitue enfin une valorisation pour ces deux matières. Les étudiants en devenir que sont les lycéens doivent savoir écrire, compter, connaître le passé et se repérer dans l’espace pour mieux préparer notre avenir collectif.
L’AFNEG se joint malgré tout à la crainte des organisations professionnelles au sujet de ces futurs bouleversements et estime qu’un volume horaire des enseignements d’histoire-géographie doit pouvoir être garanti aux côtés de la dispense de cours d’éducation civique ainsi qu’une approche plus humaine de la géographie. Nous appelons à nouveau le Ministère de l’Education Nationale à reconsidérer les modalités de cette réforme trop hâtive.