L’AFNEG a eu 15 ans : rétrospective !

Le 28 octobre, l’AFNEG fête ses 15 ans. Pour rappel, ça ne fait pas 15 ans qu’une fédération étudiante de géographie existe, mais 15 ans qui reflètent le besoin de représenter et de défendre les étudiant.e.s en géographie. Et cela, partout en France…

De Paris à Brest, Strasbourg à Marseille, Caen à Rouen, Lille à Lyon, Bordeaux à Metz, Nancy à Besançon, Poitiers à Saint-Etienne, Nantes à Avignon, Tours au Havre, Dijon à Amiens, Reims à Montpellier,… L’AFNEG et son réseau se mobilisent toujours plus sur l’ensemble du territoire, et ce, pour et par les étudiantEs !

Pour fêter cela, le bureau national à tenu à donner, cette fois-ci, la parole aux anciens et anciennes. Ils et elles ont su porter la fédération, marquer l’histoire de la structure, et permettre à cette dernière de se perpétuer, d’évoluer, et de faire avancer encore et encore les causes pour lesquelles elle se bat. Une histoire riche, sur laquelle ils et elles ont pu revenir en répondant en quelques lignes à des questions !

Franck Falusi

  • 1er Vice-Président en charge du développement réseau 2012/2013
  • Président 2013/2014
  • Trésorier en charge des disciplines territoriales 2014/2015

Durant mon mandat de Président, on ne va pas se mentir, l’AFNEG a failli disparaître. Il a fallu se justifier d’exister, se battre pour prouver que cela avait du sens de continuer. Ça nous a obligé à nous concentrer sur l’essentiel et sur ce qu’on pouvait apporter aux étudiants et étudiantes géographes. J’ai vu que le slogan, le répertoire des masters, les géolympiades qu’on avait créé sont restés. Dans les controverses et les tourments, il faut se dire que ce qui subsistera, c’est ce qui aidera VOS étudiants. Vous avez des outils, des lignes directrices générales qui vous sont fournies au sein d’une fédération. On peut retranscrire tout ça mais il faut aussi savoir aller se battre pour les spécificités de vos disciplines. Faut aller chercher votre propre vision du progrès pour ceux que vous représentez. C’est pas évident, c’est parfois technique ou tatillon mais personne ne le fera à votre place. Garder ça à l’esprit, c’est préserver sa raison d’être.

"On peut être moribond et utile. Opulent mais vide."

Laura Peynaud

  • Secrétaire Générale 2013/2014
  • Présidente 2014/2015
  • Comité de veille 2015/2016

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ? 

J’ai été particulièrement fière que l’AFNEG ait gagné la récompense pour l’engagement développement durable de la FAGE lors des Assoliades 2015. Assoliades qui clôturaient, pour moi, plus de 5 années d’engagement étudiant, dont une année de permanence pour l’AFNEG. Durant mon mandat de présidente, j’ai fait ce que j’ai pu pour insuffler une véritable réflexion autour de la place que devait prendre l’AFNEG dans ce combat. J’avais organisé durant l’un des évènements annuel de l’AFNEG des conférences-débat en partenariat avec le REFEDD Réseau Français Etudiant pour le Développement Durable (devenu aujourd’hui RESES : Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire).

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

L’engagement associatif est une fabuleuse école de la vie. C’est une société dans la société. Notre monde est assez cloisonné, alors passer du monde de l’enfance et de l’adolescence au monde des adultes via l’engagement associatif est une belle transition avant le monde du travail. Cela permet de prendre de la hauteur, de comprendre le jeu d’acteur en place, le fonctionnement des systèmes et surtout, cela permet de trouver sa place. Quel est le rôle que je veux jouer dans la société ? Comment voudrais-je participer à cette société ? Qu’est ce que je peux donner à cette société ? Qu’on y rentre pour s’amuser, pour se faire des amis ou pour défendre une cause, la finalité est toujours la même, on finit par donner de soi. Et c’est pour moi la plus belle des récompenses à l’engagement associatif : on y développe de nouvelles compétences transversales, on s’ouvre au monde, aux autres et à soi et on y gagne en maturité. Voilà 3 bonnes raisons personnelles de s’engager ! 

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Les accords Toltèques résument, selon moi, le meilleur conseil que l’on pourrait donner :

" Continuez de faire comme vous pouvez, avec les moyens que vous avez et du mieux que vous pouvez."

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Guillaume Poisignon

  • Président 2015/2016
  • Comité de Veille 2016/2017

Comment ça se passait dans ton pôle durant ton mandat ?

C’est un poste qui m’a fait grandir à l’époque. Comme beaucoup d’associatifs, j’ai donné beaucoup de temps et d’énergie. Mais ce n’est pas grand chose comparé aux présidentes et présidents qui sont devenus permanents pendant leurs années Afneg. Merci à elles et eux !

Ce poste m’avait donné envie par la suite de rentrer au Comité de veille pendant un an pour reprendre le travail d’archives sur  l’histoire de notre mouvement, l’AFNEG, et celui qui avait précédé, la FNEG. Rien de pire que d’oublier d’où l’on vient !

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? 

Nos week-ends de formation, évidemment parce que nous nous retrouvions toutes et tous ! Je pense au WEF de Montpellier de mars 2016 et au Congrès de Rouen en juin 2016. Il y aurait tant à dire : on repartait le sourire aux lèvres, prêts à soulever des montagnes dans nos universités 💪 Dans ces moments, des couples et des amitiés sont nés, et parfois quelques petits secrets 😉 Des souvenirs pour la vie !

Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ?

Avec mon Bureau nous avons créé le premier poste en charge des relations internationales à l’Afneg. Nous souhaitions tisser de véritables liens avec EGEA et porter une ambition européenne forte. Je suis très heureux de voir ces relations se perpétuer.

Je crois que c’est dans l’ADN d’un géographe : penser global, agir local.

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

S’émanciper, tout d’abord. L’engagement a ceci d’incroyable que nous nous découvrons au contact des autres. En s’engageant, on se surprend à sortir de sa zone de confort, à abandonner des préjugés et des opinions. 

Puis, l’abnégation pour une cause partagée et bénéficiant à toutes et tous. On se forge littéralement dans un combat qui nous dépasse et pourtant dans lequel nous avons notre place. 

S’enrichir humainement enfin. On se découvre des qualités et des compétences que l’on ne pensait pas avoir et qui nous seront utiles plus tard dans la vie, notamment professionnelle. 

Je n’imagine plus ma vie sans engagement. 

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Restez unies ! Le proverbe dit que seul on marche plus vite mais qu’ensemble on va plus loin. Sans l’Afneg, Le Globe à Montpellier, que j’ai co-fondé en 2014, n’aurait pas pu voir le jour. Nous le devons à la richesse de notre réseau et à l’expérience  partagée entre ses membres. Parfois une association ne trouve plus sa place dans le réseau, soit qu’elle s’est affaiblie, soit qu’elle ne comprend plus où est son intérêt, soit à cause d’histoires entre personnes. Mais ce n’est regarder qu’une année sur les quinze dernières. Il faut dépasser ces moments de crise avec beaucoup d’humilité, d’écoute, mais aussi de détermination.

"Vivez pleinement ces années d'études ! Elles seront peut-être les plus belles et les plus déterminantes pour la construction de l'individu que vous serez demain."

Sylvain Loup-Jacquot

  • Trésorier 2015/2016
  • Trésorier 2016/2017

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ? 

Je dirai principalement la montée en puissance de l’AFNEG pendant les deux années de mandat. Lors de ma première participation à un évènement, nous devions être entre 15 et 20 personnes. Il y avait (de mémoire) 5 asso présentes. J’ai quelques souvenirs de WEF (dont un à Courchevel) ou nous étions plus de 80 participants.

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

L’intérêt collectif : s’engager c’est mener des combats, c’est avoir des victoires et des réussites. C’est aussi parfois connaître des échecs et en tirer les conséquences. 

L’expérience : c’est un formidable voyage, on sait ou on commence mais jamais ou cela nous emmènera. L’engagement nous construit et nous structure. 

En off : cela permet d’avoir accès au bonus d’engagement étudiant, élément essentiel de la réussite et de la validation de semestres !

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Toujours se remettre en question, réinterroger les positions et se questionner sur les objectifs. Sombrer dans le dogmatisme serait une erreur, et c’est parfois beaucoup plus facile qu’on ne le pense ! Un dernier conseil : il faut rester politique ! Les assos doivent être pragmatiques et pourvoyeuses de solutions pour le monde étudiant, mais il ne faut pas devenir un simple prestataire de vie étudiante.

"Donnez vous le droit de ne pas forcément être des experts, mais apportez (aux autres, institutions, profs ... etc) une vision du monde étudiant. "

Rémy Léger

  • Président 2016/2017
  • Président 2017/2018

Comment ça se passait dans ton pôle durant ton mandat ?

J’ai occupé pendant deux ans la présidence de l’AFNEG, à une époque où l’engagement étudiant en géographie existait mais avait du mal à se fédérer autour d’un projet commun, tant au niveau national qu’au niveau local. Il a fallu dans un premier temps affirmer notre identité : celle d’une fédération qui défend et représente les étudiantes et étudiants mais également qui mène des projets non seulement pour animer la vie de campus, mais aussi pour améliorer le quotidien des étudiantes et étudiants en géographie, aménagement, urbanisme. 

Les géographes ont une identité singulière sur les campus. Par exemple, nous avons été extrêmement en avance sur les enjeux écologiques au regard d’autres fédérations. Il a également fallu affirmer cette singularité au sein de la FAGE pour renforcer la représentation géographe dans ses instances et au sein des fédérations territoriales. 

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ? 

Notre mandat a connu la création de la 1ere édition de La nuit de la géographie. Initialement prévue uniquement à Paris, dans l’enceinte de la Bellevilloise, avec le bureau national et les associations, nous avons fait le pari de proposer au CNFG de l’organiser un peu partout en France. C’est une réussite lorsqu’on voit qu’aujourd’hui la Nuit de la géo est devenue Européenne !

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

L’engagement c’est avant tout un apprentissage, différent du cursus académique. En s’engageant, on apprend à mieux se connaître et à mieux connaître autrui. 

Ce qui est encore plus beau dans la valeur de l’engagement, c’est quand celle-ci est partagée. Se mettre au service d’un groupe, de personnes que l’on ne connaît pas forcément c’est une preuve d’altruisme qu’il nous faut chérir.

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Si je peux donner un conseil à TOUTES les associations étudiantes en géographie, aménagement et urbanisme, et non seulement celles adhérentes à l’AFNEG, ce serait d’Oser. Il faut oser expérimenter, même si le résultat est incertain, même si cela peut paraître difficile. Le risque est finalement mince en comparaison de l’apprentissage individuel et collectif que cela aura apporté. Il n’y a jamais d’échec dans l’engagement ! Le pire qui peut exister pour une association c’est de ne pas se renouveler, de stagner dans des projets qui existent depuis longtemps sans jamais innover. L’innovation est la clef de la vitalité et de la pérennité de nos associations. Et si une difficulté paraît trop grande, tournez-vous vers le bureau de l’AFNEG qui saura vous aider.

"Je veux simplement dire qu'il n'y à pas de petits ou de grands bénévoles. Il y à des bénévoles tout court. Que l'on soit président•e, chargé•e de mission, membre actif•ve chacune de nos actions peut changer la vie des gens. L'engagement ne peut être hiérarchisé, nous devons orchestrer en fonction des disponibilités, des envies, des attentes de chacun•e en faisant en sorte que tout le monde trouve sa place dans cet écosystème."

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Elodie Ruche

  • Vice-Présidente en charge de la formation 2016/2017
  • Comité de veille 2017/2019

Mon mandat à l’AFNEG a été une année assez chargée : je rentrais en Master 2, et à l’époque, l’événementiel et les formations étaient encore fusionnés en un seul poste. On comptait donc pas mal sur moi pour les WEF, de l’organisation en contact avec les associations qui accueillent l’événement au bon déroulé de ces week-ends, en passant par la préparation d’un programme de formation efficace. Je pense que le moment le plus mémorable de ce mandat a été le WEF dans les Alpes : nous étions 72, un record je crois, et il y avait eu des chutes de neige exceptionnelles pour un week-end du 11 novembre. Acheminer tout le monde jusqu’au gîte aura été un périple, mais on en rigole toujours autant avec l’équipe strasbourgeoise de l’époque.

Lors de ce mandat, tout n’a pas été simple, et il a pu y avoir des désaccords dans l’équipe. Mais avec du recul on savait que les débats parfois animés que nous avions avaient fait naître des idées et des orientations intéressantes pour l’AFNEG. Aujourd’hui, je sais que l’AFNEG a grandement participé à forger la personne que je suis aujourd’hui, aussi bien professionnellement que personnellement. Je m’assure toujours que tout le monde se sente bien dans un espace de travail ou même en dehors du travail, et cela vient en grande partie de mon ancien poste à l’AFNEG, où il fallait veiller lors des WEF que chacun.e soit à l’aise et dans de bonnes conditions pour les formations. 

Les associations sont vraiment une ressource précieuse dans le parcours étudiant, et j’encourage toutes les personnes hésitantes à se lancer, afin de se découvrir soi-même dans un premier temps, de découvrir ce qui nous anime, et surtout de construire des relations qui nous accompagneront bien au-délà de vos études, croyez-moi !

"Osez, et ne vous mettez pas de barrières."

Fanny Sarkissian

  • Chargée de mission développement durable 2017/2018
  • 1ère Vice-Présidente en charge de l’événementiel puis Présidente 2018/2019
  • Comité de veille 2019/2021

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ?

Lors de mes mandats à l’AFNEG, plusieurs moments ou évènements m’ont particulièrement marqué. D’abord, je suis arrivée avec la création du poste de chargée de mission développement durable, et ce en 2017. On était alors une des premières fédérations à consacrer un poste entier à la thématique de la durabilité, et ça fait chaud au cœur de voir que des années après l’AFNEG est toujours force de proposition sur cette thématique, et œuvre tous les jours à la promotion des enjeux de durabilité au sein de notre société et plus particulièrement de l’enseignement supérieur !

On a également faire face au plan « Bienvenue en France » qui n’avait de bienvenue que le nom : l’accueil des étudiant.e.s internationnaux.ales a été réformé, et leurs frais d’inscriptions multiplié par 10. On a beaucoup exprimé notre opposition : l’AFNEG a rédigé des articles, créé des cartes, pour participer au plaidoyer de la FAGE à ce sujet. On a aussi manifesté plusieurs fois. J’étudiais à Dijon à ce moment-là, et je n’avais pas un gros budget transport : je me souviens avoir fait 8h de bus aller-retour dans la journée pour manifester au pied du Panthéon à Paris, sous la neige !

Et puis, l’AFNEG s’est longtemps concentré sur les problématiques des étudiant.e.s en SHS. C’est un enjeu plus que nécessaire à traiter, et l’AFNEG s’en préoccupe toujours autant, mais grâce à l’arrivée de nouvelles fédérations de filières en SHS dans le réseau de la FAGE, l’AFNEG s’est aussi recentré sur la représentation des disciplines qui sont au cœur de ses missions : la géographie, l’aménagement urbain et les disciplines territoriales. C’est à ce moment-là qu’on s’est penché sur l’accès des diplômés en Géographie vers les concours de la fonction publique, sur les frais illégaux pratiqués dans nos universités (sorties terrain payantes, logiciels, etc.).

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

L’engagement étudiant est une chance inestimable. Les associations dans lesquelles nous nous engageons nous offrent l’opportunité précieuse de pouvoir aménager nos études (du point bonus jusqu’à la césure) pour prendre une année, ou plusieurs, dédiée au service des étudiant.e.s. Avoir un espace collectif pour créer, penser, façonner la vie étudiante est une expérience unique dont il faut savoir profiter à fond !

Plus précisément, l’engagement des étudiant.e.s géographes s’ancre clairement dans nos études : nous sommes formé.e.s à comprendre le monde, sa structure systémique et les relations qui nous entourent. Pouvoir s’engager nous permets de combler cette envie de découverte et de participation active à la vie de la cité, que ce soit par les projets portés par nos associations comme par la représentation étudiante.

Enfin, s’engager dans le réseau de l’AFNEG, c’est participer à la promotion de la culture géographique. La géographie restera toujours à mes yeux la plus belle des disciplines, et pouvoir participer à sa diffusion, en participants au FIG, à la Nuit de la Géographie, en organisant des café géo, des sorties terrains, et en travaillant à l’orientation et l’insertion pro de toustes les géographes, c’est une vraiment belle opportunité !

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Profitez de chaque instant que vous consacrez au réseau de l’AFNEG : que ce soit en tant que membre d’une association, en tant qu’élu.e ou membre du Bureau National de l’AFNEG, vos actions ont une répercussion sur la vie des étudiant.e.s. Vous êtes là pour donner vie aux campus en proposant des projets innovants, en défendant les étudiant.e.s qui n’ont pas les moyens de le faire eux-mêmes, alors ne baissez pas les bras et foncez ! Continuez à animer ce réseau de l’AFNEG, à apprendre des uns des autres, et à faire de cette fédération votre force.

"Et surtout, donnez tout jusqu’au bout : c’est à la réussite du mandat suivant que l’on peut mesurer celle de son propre mandat, alors prenez soin de votre association et donnez là aux suivants encore plus belle que vous ne l’avez reçu !"

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Jessica Wilt

  • Vice-Présidente en charge de la politique de formation 2017/2018
  • Présidente 2018/2019

Comment ça se passait dans ton pôle durant ton mandat ?

J’ai eu la chance de faire deux mandats au sein de l’AFNEG. J’ai débuté en tant que VP en charge de la formation. La formation par les pairs est pour moi un pilier essentiel dans une fédération, car par la formation on touche autant à la cohésion de son réseau, à sa professionnalisation et en fait, à l’évolution toute entière de sa fédération puisque les plus beaux projets émanent souvent au cours de groupes de travail ! L’ouverture à la construction par le partage est ce qui m’a le plus plu durant ce premier mandat. 

J’ai ensuite été présidente de la fédération : plus de responsabilités, un bureau très dynamique avec des personnalités fortes et très engagées ! Un tel poste vous fait sortir de votre zone de confort et vous fait évoluer sans que vous ne vous en rendiez compte.

Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? 

Il y a eu de nombreux, il me faudrait plusieurs jours pour y réfléchir et tous les décrire. Donc si je ne devais choisir qu’un type de moments, ce seraient les moments que l’on partage entre membres du BN, ils sont si rares… mais si importants ! On ne cesse de communiquer ensemble via mails ou messagerie et c’est pour ça que les moments en présentiel sont si précieux. A distance, la communication peut être très difficile et je me souviens, que lors de mes deux mandats, les petits séjours qu’on pouvait se faire entre nous nous permettaient d’avancer très efficacement dans notre travail, de nous remotiver quand cela était nécessaire, mais surtout de nous rapprocher, de créer une vraie cohésion et des souvenirs qui nous marquerons à jamais ! Et cela compte également pour les bureaux des associations locales ! 

Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ? 

Je pense que ce sont les membres de mes bureaux et les personnes qui constituaient le réseau qui ont fait l’unicité de mes mandats. Les liens que nous tissons durant ces années peuvent être très forts. Après l’associatif et la vie étudiante, on est amené à chacun prendre des chemins très différents, et même si ça reste très occasionnel, se revoir est toujours un véritable bonheur. 

S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

Sans surprise, les rencontres en premier lieu, car de mon point de vue, c’est le partage qui fait évoluer la fédération que ce soit en matière de projets ou de trajectoire politique. Une bonne cohésion est la force d’un réseau ! 

S’engager dans le monde associatif permet de « faire pour les autres » et donc d’être utile alors que la vie étudiante n’est pas forcément évidente ou épanouissante. 

Je fais partie de ceux qui disent qu’on ne fait pas de l’associatif pour soi, mais pour les autres. Malgré cela, il faut l’avouer, c’est une expérience très très enrichissante ! L’engagement nous fait mûrir sur le plan personnel et permet de développer tout un tas de compétences. 

Un conseil pour nos associations adhérentes ?

Profitez pleinement de la chance que vous avez d’appartenir à cette fédération qui est encore en pleine évolution, que vous pouvez emmener encore plus loin. Aussi, considérer comme une véritable opportunité le fait d’être des apprentis professionnels du développement territorial ! La géographie est partout (surtout dans le contexte que l’on connaît).

"Réfléchissez à tout ce que l’on est capable d’apporter sur les territoires, en collaboration avec les autres fédérations, grâce à nos diverses spécialités."

Hélène Chobeaux

  • Présidente 2019/2020
  • Présidente 2020/2021

Comment ça se passait dans ton pôle durant ton mandat ?

J’ai été présidente de l’AFNEG pendant deux mandats. Nous avons entamé le premier, en 2019, avec la volonté de lancer une réflexion de fond sur les études de géographie, et sur les étudiants géographes. Mais nos objectifs ont fondamentalement changé en Janvier 2020.

Les confinements, les enseignements à distance, l’impossibilité de regroupements, etc. sont des défis qu’il nous a fallu relever. Grâce aux travaux des années précédentes, la fédération et les associations accompagnaient déjà les étudiants dans leur quotidien, tant en termes d’apprentissage que de vie étudiante. Mais cet accompagnement reposait énormément sur les rencontres et échanges en présentiel. Trouver comment continuer d’accompagner les étudiants sans pouvoir les rencontrer, trouver comment répondre aux nouvelles problématiques soulevées par l’enseignement à distance, accompagner et aider les étudiants affectés moralement ou financièrement par la situation, permettre aux associations d’échanger sur leur vécu des évènements, et sur les projets qu’elles développaient. Ce sont les défis que nous avons rencontrés en 2020 et 2021. 

Il nous a fallu très rapidement trouver les réponses aux besoins des étudiants, et des associations, maîtriser les outils informatiques, qui se sont rapidement diffusés, pour pouvoir nous en saisir, etc. et ce en même temps qu’il fallait continuer les missions assurant le fonctionnement de l’AFNEG, et de ses associations, continuer les dossiers en cours, etc.

2021 a été une année de remise en route générale. De nouveaux projets nés pendant le pic de l’épidémie perdurent, mais leur organisation permet de reprendre un fonctionnement plus calme, moins dans l’urgence. L’enjeu a ainsi été le retour à l’université, en présentiel, et la réflexion sur le fonctionnement global de l’AFNEG, pour que la fédération s’inscrive et s’implique dans les changements sociétaux récents.

 Quels sont les moments les plus mémorables de ton ou tes mandats ? Quels sont les événements ou particularités qui ont rendu ton mandat singulier ? 

Je garde un très bon souvenir de la grande majorité des moments passés avec le réseau, et avec le bureau.

Les « soirées du réseau » lancées courant 2020 pour pallier au manque de rencontres physiques, et pour s’aérer l’esprit ont été des moments de franc plaisir, entre les possibilités de discussion avec des membres du réseau que nous n’avions pas pu rencontrer et les échanges sur la géographie autant que sur la vie quotidienne.

La première rencontre au complet du bureau national 2020-2021 reste elle aussi un souvenir fantastique. Après une année compliquée en termes de vie étudiante et d’engagement, pouvoir travailler pendant une semaine pleine, avec des personnes motivées, et heureuses de proposer de nouvelles choses a permis de construire une vision stable pour l’avenir de la fédération, et sur ses objectifs et missions à long terme.

Les réflexions sur la durabilité, et le lancement de projets découlant de ces temps de travail ont été un grand plus, qui ont permis à la fois de mobiliser les connaissances des étudiants en géographie au profit de thématiques d’actualité, et d’entamer des actions impliquant de manière concrète le monde de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Finalement, le retour à l’université a été un grand moment d’engagement des étudiants, et des associations, et nous avons participé avec plaisir à l’agrandissement du réseau des étudiants géographes.

 S’il y avait 3 bonnes raisons de s’engager dans le monde associatif étudiant, lesquelles donnerais-tu ?

Ce serait mentir de dire qu’on ne s’engage que pour les autres. 

La première bonne raison est, en effet, de s’engager pour les autres. Pour travailler avec eux, sur des thématiques d’actualités, qui les touchent. Pour leur faire bénéficier, par des échanges, de notre vécu en tant qu’étudiant géographe, pour partager avec eux notre vision du monde, pour construire ensemble des choses durables, pour les étudiants géographes et pour les jeunes. Pour participer ensemble à la construction de notre formation, à la construction de notre vie universitaire, à la construction de notre vie d’adulte.

La deuxième bonne raison est de s’engager pour soi. Quel que soit votre niveau d’implication, vous faites la différence. Il n’y a pas de petit engagement. S’engager permet de rencontrer de nouvelles personnes, de découvrir de nouveaux horizons, de gagner des compétences, parfois inattendues, d’appartenir à un mouvement qui fait la différence dans la vie de certaines personnes.

La dernière bonne raison de s’engager, est pour les études que vous faites. Parce qu’elles ont une utilité, parce qu’elles méritent une reconnaissance, parce que vos enseignants, vos camarades de promos, les professionnels qui ont suivi cette formation, ont de la valeur. Et chaque chose valeureuse mérite qu’on s’y intéresse, qu’on s’en implique. L’engagement peut aussi dépasser les frontières des études, s’intéresser à des causes, à des personnes. Si vous vous y intéressez, c’est que ces personnes, ou ces causes, ont de la valeur, et il est fort probable que d’autres personnes rejoignent votre point de vue. Vous avez une voix, vous avez le droit de vous faire entendre, et vous avez le droit de demander à être écoutés.

 Un conseil pour nos associations adhérentes ?

L’AFNEG, et ses associations, reposent sur trois piliers importants. La représentation des étudiants, le développement de projets, aussi diversifiés qu’ils soient, et la formation. N’oubliez pas qu’ils sont indissociables. N’oubliez pas que les étudiants que vous représentez ont des besoins multiples. Nourrissez vous de cette diversité pour proposer des projets. Innovez, n’ayez pas peur de proposer des choses nouvelles. N’ayez pas peur, non plus, de revenir aux bases quand il le faut. 

Il n’y a pas de petit engagement, chaque personne qui s’engage, quel que soit son poste, quelle que soit la taille de son association, quel que soit le temps qu’elle décide de dédier à cet engagement, est une personne qui a de la valeur.

"Il peut vous arriver de douter, de vous questionner, d’hésiter. Presque rien n'est insurmontable. Rappelez vous que vous n’êtes pas seuls, et que vous êtes entourés. Par les étudiants de vos universités, mais aussi par l’AFNEG, par les associations qui la composent, et par le bureau national. Sollicitez les, questionnez les, travaillez ensemble pour trouver des solutions, pour créer de nouvelles choses."

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Immense merci à Franck, Laura, Guillaume, Sylvain, Rémy, Elodie, Fanny, Jessica et Hélène d’avoir répondu pour cet article. 
Et un immense merci à chaque personne ayant donné, donnant ou qui donnera son temps pour les étudiantEs !
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